Vincent Estival :
Écriture, composition, chant, guitare
Maxime Auvity :
Guitare, claviers, choeurs
Pierre Lesmarie :
Claviers, percussions, saxhorn, choeurs
Il existe un passage secret entre les plaines sans fin du Nebraska et les sentiers cachés du Massif-central ; une ligne imaginaire, un couloir dérobé dont les contours révèlent de délicieuses perles d’harmonies. On parle ici de By the Fall, projet artistique tout en nuances, porté par Vincent Estival accompagné de deux complices multi-instrumentistes. Au cœur de l’œuvre interprétée en solo ou en trio, il y a cette émotion, pure et fragile, magnifiée par des arrangements subtils et cristallins. Des mélodies ciselées dans un écrin de soie, susurrées ou déclamées à une ou plusieurs voix avec puissance et maîtrise. By the Fall, c’est une dernière chance que l’on accorde aux losers magnifiques, un amour perdu qui ne reviendra probablement pas, des cendres qui se consument en silence, une impression de solitude bienfaitrice.
Plus onirique que mélancolique, l’écriture de By the Fall s’inscrit dans la lignée de Fink, Syd Matters, Get well Soon et de James Blake.
Après le très remarqué EP « Ashes » (2014) qui l’a conduit au Printemps de Bourges et sur quelques scènes prestigieuses, By the Fall publie aujourd’hui l’album « Wolves » (Microcultures, 2016). Un premier album, comme une promesse d’abandon total, comme une traversée en toute quiétude avec des êtres aimés, comme une invitation à tomber avec plaisir dans un puits sans fin.
Il existe un passage secret entre les plaines sans fin du Nebraska et les sentiers cachés du Massif-central, saurez-vous l’emprunter avec audace ?
Photo : Morgane Imbeaud